Raivavae, l’île merveilleuse

Le 14 octobre, nous volons pour Raivavae, toujours sous la pluie. Nous restons avec Véronique et Dominique pour aller à la pension Ataha. Nous avons de la chance, c’est la semaine avant les vacances, nous sommes « surclassés » pour la semaine : 2 chambres avec salon au lieu d’une chambre familiale ! yeppaa !

C’est aussi pratique pour faire l’école, suffisamment spacieux pour 2 salles de classe séparées. Nous travaillerons tous les jours à Raivavae.

Par contre, on cogite dur pour la suite. On a envisagé les USA (car autorisé depuis la Polynésie), mais on ne serait pas couverts contre le covid. On a regardé l’Equateur de très près, car beaucoup de tourdumondistes prennent cette option, mais les vols sont chers, on n’a pas emmené notre matériel et on a quasiment aucun réseau à Raivavae. Après des semaines de tergiversations, on décide aujourd’hui qu’on va rentrer en France et voir comment on repart…

Nous sommes aussi en demi-pension ici. Après Tubuai, on devient difficile, mais la cuisine est équilibrée et locale. Ce soir, œufs et salade verte, poisson cuit aux petits légumes et au tarot, et crêpes à la banane.

Le 15 octobre, petite éclaircie le matin, on en profite pour marcher sur la route traversière jusqu’à l’unique snack de l’île. La route est très sympa, bordée d’arbres et avec un beau point de vue sur le lagon au milieu de la route, après une montée à 45% !

La pluie s’invite à nouveau quand on arrive au snack. On n’a pas envie de réitérer le retour sous le déluge, on essaie d’appeler la pension. Pas de réseau. Bon, ce n’est pas grave, on demande au snack, et ils l’appellent. Ouf ! Nous voilà rentrer. Heureusement, car ce soir, c’est quasiment la tempête !

On s’occupe comme on peut… séance coiffure et acrobaties…

Au dîner, salade verte, poulet fafa (plat typique de poulet en sauce aux épinards locaux) et gâteau de manioc au potiron.

Le lendemain, il fait enfin de nouveau beau ! Nous partons tous les 4 faire le tour de l’île, soit 20km, en vélo. Les vélos sont dans un état correct, mais les freins sont en rétropédalage, les pneus sont un peu dégonflés et celui d’Auriane et un peu grand pour elle… Qu’à cela ne tienne, on est super motivés, ça passe !

C’est vraiment une belle île, avec son lagon tout du long, et ses belles collines. Le tour est très agréable. On s’arrête à l’unique snack de l’île pour un panini jambon-fromage et un panini au chocolat (très équilibré, le snack…)

Camille monte en fin d’après-midi au mont Hiro « en éclaireur ». 4km, 500m de dénivelé en 1h15. Il nous dit que la vue est superbe et nous motive pour le faire un autre jour, malgré les fougères et la pente très raide.

Le soir, après une omelette aux champignons, on trouve…. un crabe dans la douche!

Le jour suivant, nous partons dormir sur le motu privé de la pension. Ce n’était pas prévu, mais pour le prix de l’excursion aux motus, la nuit est incluse. On ne sait pas trop à quoi s’attendre, mais on se laisse tenter. On se dit que ça fera un super souvenir d’anniversaire (un tout petit peu en avance) à Auriane !

Les propriétaires de la pension, Odile et son mari, nous emmènent en bateau au motu dit « motu piscine », juste en face de la pension. Il est ainsi nommé à cause de la clarté de son eau et du fait qu’il n’y a que du sable clair au fond de l’eau. En effet, le cadre est splendide entre eaux bleues, sable blanc et végétation verte. On y reste 1h30, le temps de profiter de ce paysage magnifique et de faire un canal entre l’eau de la « piscine » et l’océan.

Ensuite nous découvrons le motu Rani, où nous allons dormir. Plusieurs cabanons avec des matelas au sol pour dormir, un cabanon cuisine avec une gazinière, un cabanon salle de bain avec de vraies toilettes et un robinet avec un seau qui fera office de douche. Pas d’électricité bien sûr, mais des tables, des transats, une zone pour faire un feu et surtout une vue extraordinaire sur le lagon et sur l’île de Raivavae. Nous sommes conquis !

Nous déjeunons avec Odile et son mari (salade verte et poisson cru, poisson perroquet grillé, poulet grillé, pain coco tout chaud), puis nous profitons du lagon et des patates coralliennes devant « chez nous » Les poissons sont très colorés, on s’amuse beaucoup à en voir le plus possible.

Nous sommes seuls au monde, nous ne verrons personne pendant 24h!

Le soir, nous dînons du repas qu’Odile nous a laissé et nous faisons un feu. Les enfants s’éclatent et nous chantons « joyeux anniversaire » à Auriane, qui est aux anges.

La nuit se passe calmement, et nous profitons du site jusqu’au milieu d’après-midi, entre kayak, snorkeling à marée haute et à marée basse, rinçages (Auriane a pris 6 pseudo-douches dans la journée !), ouverture de noix de coco et rallumage du feu… Nous sommes ravis de cette expérience, qui nous laissera des souvenirs fantastiques !

Le lundi, nous nous attaquons au sommet de l’île, le mont Hiro, 4km, 500m de dénivelé. Bagatelle, me direz-vous ? Un enfer : montée avec des cordes, puis au milieu de fougères plus hautes que nous. Il nous a fallu 4h30 pour faire l’aller-retour… Mais nous sommes fiers de nous à l’arrivée et récompensés par une vue splendide.

L’après-midi, Camille, qui n’a pas eu sa dose, va faire le tour de l’île en courant en 1h45 ! :p (rappel : 20km, plat)

Le mardi 20 octobre, pour son anniversaire, Auriane choisit de rester tranquillement au bungalow. Ce sera jeux de société, jeux vidéos, pétanque et poésies toute la journée ! Camille fera tout de même 18km en vélo pour aller nous chercher 2 paninis et Amadine une petite dizaine de km en vélo pour se dégourdir les jambes.

Le mercredi 21 octobre, nous quittons Raivavae et retournons à Tahiti par un vol de 2h.

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