Huahine, l’Authentique

Après un court vol de 40 min avec Air Tahiti (le premier d’une série de 6 et, à notre plus grand plaisir, ça se passe sans accroc), nous arrivons sur l’île de Huahine. Le propriétaire de l’hébergement où nous logeons nous attend à l’aéroport. Il nous emmène en voiture et nous décrit l’environnement sur le trajet. Nous avons une petite villa très mignonne dans la baie de Maroe, et une voiture de location, nous sommes très bien équipés!

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L’après-midi, nous partons découvrir Huahine iti (la partie sud de l’île) en voiture. C’est splendide! L’île est très verte et vallonnée, avec plusieurs baies qui rentrent profondément dans les terres. Les couleurs sont magnifiques entre la végétation luxuriante et les bleus du lagon. Nous faisons plusieurs arrêts le long de la côte pour tremper les pieds dans l’eau. Nous poussons jusqu’à l’impasse de Haapu, paisible, puis nous goûtons sur la côte ouest et nous allons jusqu’au marae Anini à la pointe sud. Un marae est un ancien site cérémoniel fait de dalles et de pierres de lave dressées. Ensuite nous remontons en passant par le belvédère de Fefarerii et nous rentrons à la baie de Maroe, en poussant jusqu’au belvédère de Maroe au-dessus de chez nous, qui est sublime. Soirée barbecue pour bien finir 🙂

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Le lundi matin, nous devons faire l’auto-test pour le covid-19 et l’emmener au dispensaire. Camille en profite pour faire un petit run, puis nous faisons quelques courses, et une séance d’école plus longue que les autres jours. Pour l’instant, nous tenons bon, c’est école tous les jours!

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L’après-midi, nous visitons une partie de Huahine nui (l’île du Nord). Nous allons voir les anguilles sacrées aux yeux bleus de Faie. Elles sont impressionnantes, certaines font plus d’1m50. Cela amuse beaucoup Alix de jeter des petits cailloux dans l’eau, elles se jettent dessus comme si c’était à manger. Il y a plus loin tout un ensemble de marae assez impressionnant, dont le marae Manunu, dédié aux dieux de la guerre et de la pêche. Nous observons également les pièges à poissons ancestraux, autrefois réservés à la pêche des chefs de tribus.

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Nous atteignons enfin le but de notre trajet : la plage de l’ancien Sofitel. Les abords sont peu engageants, le ciel devient noir et une averse torrentielle nous tombe dessus! Nous courons nous réfugier à la voiture. Après 1h d’attente et un goûter au marae Manunu, le ciel se dégage et nous tentons à nouveau notre chance. Nous avons bien fait d’insister, le cadre de la plage est exceptionnel, nous sommes seuls et la séance de masque-tuba est très sympa, en ayant presque toujours pied. Il y a des patates coralliennes avec des poissons-chirurgiens (Dory), des petits poissons noirs, blancs nacrés en bancs, et aussi des petits poissons plats et blancs qui se confondent avec le sable.

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Le mardi, nous faisons notre première randonnée polynésienne. Nous pensions avoir choisi facile (3,5km, 400m de dénivelé). Après une piste d’accès très agréable, le sentier devient très abrupt, avec des rochers quasiment à escalader. On grimpe sur la crête, heureusement en forêt, car il fait très chaud. Le panorama final est à couper le souffle, ça en valait la peine!

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Suite au prochain article 😉