Tikehau, l’atoll méconnu des Tuamotu

Pour atteindre Tikehau, nous n’avons pas eu de vol direct. Nous ferons donc un vol Bora Bora – Papeete (splendide, qui m’enlève ma frustration de l’aller, avec de belles vues sur les lagons de Bora Bora et de Moorea), une brève escale à Papeete pour un MacDo (valeur sûre !), puis un vol Papeete – Tikehau. Partis à 9h, nous arrivons à 13h.

Nous avons changé d’archipel. Les îles précédentes appartenaient aux îles sous le Vent, alors que Tikehau appartient à l’archipel des Tuamotu. Les îles sous le Vent sont d’origine volcanique, avec un relief important, alors que les Tuamotu sont des atolls coralliens, entièrement plats !

Nous sommes accueillis avec des colliers de fleurs et la plage devant notre bungalow est absolument paradisiaque, et pendant ces 3 jours un peu hors du temps, nous ne nous lasserons pas de cette vue fantastique. Des kayaks sont à disposition, pour le plus grand plaisir des enfants.

Notre hébergement, la pension Justine, est sans chichi : des bungalows simples sur la plage et une demi-pension « comme à la maison ». Ça nous va bien : crudités et poisson cru en entrée, poisson cuisiné avec du riz et/ou des légumes en plat (mmmh le bec de cane en sauce et le grain de potiron !) et un cake / une tarte / de la glace en dessert !

Le centre-ville (notez qu’il n’y a que 500 habitants sur l’île, donc centre-ville est un bien grand mot…) est environ à 1,5km. Nous y allons avec les antiques vélos de la pension, fou-rires garantis !

Nous avons une unique excursion en bateau prévue à Tikehau. Nous sommes 10 touristes (1 famille comme nous avec 2 enfants Yanis et Poema, et un couple très sympathique Jonathan et Catherine) Au démarrage, nous croisons furtivement une tortue (trop furtivement pour une photo). Nous partons tout d’abord vers l’ancienne ferme perlière, devenue « zone de nettoyage » des raies mantas. Malheureusement, il y a beaucoup de houle, et, de notre famille, seul Camille parviendra à voir une raie manta.

Nous repartons vers l’île aux oiseaux. Nous allons contre les vagues, le bateau est un manège géant (un « tape-cul » si vous me pardonnez l’expression) et nous sommes arrosés à chaque vague. Il n’y a qu’Alix que ça amuse… Au bout de près d’une heure, nous arrivons enfin sur l’île aux oiseaux. Ca fait du bien de poser pied à terre !

L’île aux oiseaux est petite, avec de nombreux arbres et des rochers, et d’immenses colonies d’oiseaux. Chaque arbre porte plus d’une dizaine de nids. Nous en faisons le tour, c’est assez joli.

Ensuite nous allons pique-niquer sur le motu privé du capitaine du bateau. Très joli aussi. Les enfants ont bien joué ensemble, et continueront à jouer ensemble à la pension. Nous évitons l’averse tropicale de peu au retour, même si Auriane s’était bien protégée « au cas où ».

L’excursion nous laisse un sentiment mitigé. Le temps couvert, la houle importante, le manque d’explications tout au long de la journée (en particulier sur les oiseaux), l’impression de relative insécurité à la plongée avec les raies (Camille était à un moment tout seul dans une portion du lagon très agitée), le repas assez basique… C’est l’excursion qui nous a le moins plu jusqu’à présent.

Le reste du séjour s’écoule paisiblement entre vélo, kayak, jeux avec les autres enfant et les chiens de la pensions, ouvertures de noix de coco avec Jonathan, école (eh oui… voir l’article d’Auriane), du Kems, du tarot, du blog et des jeux vidéos (inévitables !)

Le dernier matin, nous aurions voulu faire le tour de l’île, c’est-à-dire 9km, en vélo, mais c’était sans compter la pluie tropicale. Nous ferons finalement une sortie de 4 ou 5km pendant une éclaircie, en sprintant sur le retour ! Nous repartons avec des colliers de coquillages offerts par la pension. Gentille attention !

Nous retiendrons surtout de Tikehau des plages idylliques, avec des couchers de soleil splendides.

4 commentaires

  1. Merci pour ces dépaysements, indispensables depuis le passage à l’automne ici.
    Savent-ils en Polynésie que c’est ton anniversaire demain, cher Camille ? Attention à la fête.
    Je t’embrasse très très fort. Bonne poursuite.

    1. Merci pour ces petits messages 😊
      Nous l’avons bien fêté en démarrant à l’heure de métropole et finissant à l’heure polynésienne, soit pendant 36 heures 😂😂😂

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