Les 2 derniers jours aux Etats-Unis nous ont permis de nous préparer pour l’Equateur. Nous sommes remontés à Los Angeles en passant par le parc de Mojave. Nous avons fait une petite balade dans une zone où le Dome Fire a sévi au mois d’août, et cela se voit.



A Los Angeles, nous avons rendu la voiture de location et nous nous sommes installés pour 2 nuits près de l’aéroport. Notre dernier jour aux USA, c’est Thanksgiving ! Les décos de Noël sont déjà là. Nous allons pique-niquer sur une belle aire de jeux en compagnie de gros écureuils. Nous imprimons aussi les formulaires d’entrée en Equateur, nous prenons rendez-vous pour des tests PCR à Quito et nous rôdons notre discours : « nous ferons les tests PCR à l’arrivée, nous restons 32 jours dans le pays », et si on nous demande si on a un billet de continuité (obligatoire normalement), nous essaierons de leur expliquer qu’on ne sait pas ce qu’on fait ensuite, mais que dans tous les cas, on partira du pays ! ^^
Le 27 novembre, lever 4h45 du mat’, direction l’aéroport pour l’avion de 8h20. On est à l’aéroport à 5h30, on a de la marge… Après quelques tracas purement techniques (impossible de faire l’enregistrement à la borne automatique et l’agent s’y est repris à 3 fois pour nous imprimer nos 8 billets et les 2 tickets pour les bagages…), tout va comme sur des roulettes. Aucune question fâcheuse à Los Angeles, et nous sommes enregistrés jusque Quito ! PARFAIT !
Le reste de la journée est assez long, mais se passe bien. 3h20 de vol jusqu’à Houston, avion blindé, vive Thanksgiving…. Escale de 6h à Houston, où on a passé le temps comme on a pu (et je n’ai pas pu résister à un dernier Starbucks pendant que Camille et les enfants regardaient l’épreuve d’orientation de Koh Lanta)





Puis encore 5h15 de vol jusque Quito… Vol à moitié vide, les enfants ont super bien dormi allongés, extra. Arrivée à l’aéroport 23h (heure de Los Angeles – 2h du mat’ heure de Quito)
Et là, heureuse surprise ! On nous dit qu’on n’a pas besoin de faire de test PCR. On leur fait répéter, mais c’est en anglais et on est sûr d’avoir compris : on a le tampon pour l’immigration, et ça suffit ! Youhouu ! On récupère tous nos bagages sans attente, on est les derniers à l’aéroport. L’hôtel devait nous envoyer un taxi. Pas de taxi… Bon on prend un taxi jaune officiel, et on arrive sans souci à l’hôtel. Ouf… 4h du mat’ heure de Quito, nous voilà couchés !!!
On n’est pas hyper frais au lever, mais ça va quand-même. Le petit déjeuner de l’hôtel nous requinque, on prend notre temps le matin, puis on va chercher une carte SIM locale pour notre téléphone. Au passage, on déjeune d’un almuerzo (menu du jour) très avantageux : 2,50$ une soupe aux légumes et au poulet, et un plat de poulet, riz, lentilles avec un jus de mûres frais s’il-vous-plaît. Par contre, la carte SIM est un fiasco : on ne trouve pas le magasin indiqué par google maps, un orage carabiné tombe à ce moment-là, les enfants sont cuits, tout le monde s’énerve, on saute dans un taxi pour rentrer à l’hôtel et se poser. On réessaie 2h plus tard, avec un Uber et une meilleure préparation, et on finit par avoir notre carte SIM (je vous épargne le 1er magasin qui nous dit d’aller acheter à la pharmacie, la pharmacie qui nous vend une carte SIM réservée aux Equatoriens et le 2e magasin qui nous explique ce qu’il faut faire, mais qui nous fait poireauter 45min…) Vous l’aurez compris, ce n’était pas la meilleure journée du voyage.
Le dimanche 29 novembre, Uber étant devenu notre meilleur ami, nous décidons d’éviter 1h45 de transport en commun (aller) et d’opter pour 35min de voiture pour 7$ pour aller à la Mitad del Mundo, l’endroit près de Quito où l’on peut marcher sur la ligne équatoriale.
Nous commençons par le musée Intinan. C’était plutôt sympa, guidé en anglais. Après la rencontre avec le lama, La guide nous donne un peu d’info sur la faune amazonienne et les tribus indigènes (reconstitution de huttes, processus de réduction de têtes 😰)
Et après, des expériences marrantes sur la ligne équatoriale : un cadran solaire double face éclairé 6 mois d’un côté, 6 mois de l’autre; l’effet Coriolis qui change le sens du tourbillon d’écoulement d’eau de chaque côté ; la difficulté de marcher sur la ligne les yeux fermés; la difficulté de faire tenir un oeuf sur un clou qui est sur l’Equateur, etc. C’est bluffant !
Ensuite nous déjeunons de poulet frit avec des patates, des patates et des patates (3 sortes différentes) qui ne nous laisseront pas un souvenir impérissable, et nous enchaînons sur le site plus touristique de la Mitad del Mundo. Un peu Disneyland au goût des parents, mais les enfants ont bien aimé, surtout la grande aire de jeux… Il y a des huttes reconstruites, un mini-musée du chocolat.
Il y a aussi un monument pour marquer la ligne équatoriale. Sauf qu’ils se sont rendus compte en refaisant les calculs qu’elle passait en fait à 240m… (au musée Intinan)
Le soir, nous dînons au centre commercial le plus proche de chez nous, très moderne.
Nous sommes scotchés par l’application des règles sanitaires par les Equatoriens : prise de température à chaque entrée dans un magasin, désinfection des semelles (on ne sait pas pourquoi) et des mains partout, et port du masque par absolument tout le monde. Ils désinfectent même les billets de banque quand ils te rendent la monnaie…
Le lundi 30 novembre, nous voulions visiter le jardin botanique. Raté, il n’ouvre que du vendredi au dimanche. Nous nous promènerons donc dans le parc La Carolina, le plus joli de Quito. Les palmiers en particulier sont splendides. Auriane fait un whatsapp avec les copines (le moment qu’elle attend le plus de la semaine !) et Alix s’éclate sur l’aire de jeux. Le skate-park nous amuse bien, comme d’habitude. Nous prenons sur place un déjeuner de viande grillée avec des crudités, des bananes frites, des haricots blancs, du mais chaud à 6$ pour toute la famille, c’est parfait.
En fin d’après-midi, nous allons au bureau du Cuyabeno lodge pour organiser notre séjour amazonien et nous dînons dans un restaurant grill. En tout, nous aurons au moins marché 10km dans la journée !
Nos premiers jours à Quito nous ont permis de prendre nos marques avant de partir visiter le pays. Nous reviendrons pour Noël pour visiter le centre-ville historique, qui sera sûrement beaucoup plus joli !
Dios mio ellos comen cuy