Le mardi 1er décembre, nous partons de Quito pour Otavalo. Après 30min d’Über pour atteindre le terminal de bus, et un échec pour acheter nos billets pour l’Amazonie le 17 décembre (trop en avance…), nous achetons nos billets pour Otavalo et nous engouffrons dans un bus qui va partir. Je retire ce que j’ai dit dans l’article précédent, Über est notre 2è meilleur ami, car notre meilleur ami est désormais Google traduction. J’ai beau faire des progrès en espagnol tous les jours, c’est quand-même une belle galère de comprendre et de se faire comprendre. Le bus est confortable. Une télé passe le film « à fond », un film français avec Jose Garcia et André Dussollier. Même en espagnol, ça nous fait rire et ça passe le temps.
Nous arrivons 2h plus tard à Otavalo, nous marchons 1km (avec les valises…) pour atteindre notre hébergement pour 4 nuits, Dona Esther, qui nous plaît tout de suite. Un petit appartement de style ancien sur le toit d’un immeuble avec un patio très mignon.





L’après-midi, nous nous promenons dans Otavalo. C’est une ville très vivante, avec beaucoup de petits magasins. Les habitant(e)s de la ville portent souvent l’habit traditionnel (cf l’article à venir d’Auriane), ce qui rend l’atmosphère très authentique. Notre hébergement est tout proche de la Plaza Bolivar, plutôt mignonne. Nous allons voir quelques œuvres de rue avant de passer au marché de la Plaza del Ponchos, célèbre pour son artisanat local. Il y a de très jolis vêtements, Auriane est sous le charme. Nous rentrons par des ruelles animées.
Le soir, nous dînons à notre hébergement, qui fait aussi restaurant. Nous sommes les seuls clients. Ce soir, ce sera apéro offert par la maison (un canelazo, rhum chaud sucré à la cannelle pour les parents, et version sans alcool pour les enfants,) pizza et plat au poisson typique (frit, puis revenu dans une sauce à la cacahuète), puis milk-shake vanille, crêpe au chocolat et ananas au rhum passé au four. Pas mal ! Nous avons une cheminée dans notre salon, et il fait très frais le soir. Camille et les enfants en profitent pour faire un bon feu !
Mercredi 2 décembre, les choses sérieuses commencent ! Après un bon petit déjeuner, un taxi nous emmène. On traverse au passage la ville de Cotacachi.


Le taxi nous dépose en 30min à la lagune de Cuicocha, 3100m d’altitude. Nous faisons une belle randonnée de 9km, 500m de dénivelé jusqu’à un point de vue à 3500m d’altitude. C’est splendide! Le chemin offre la plupart du temps une belle vue dégagée sur la lagune et ses 2 îles centrales, et parfois aussi sur la vallée d’Otavalo.
Les abords de chemin sont couverts d’une végétation luxuriante, avec de nombreuses fleurs, et en particulier plusieurs variétés d’orchidées. Nous avons de la chance, tout l’aller et le pique-nique se passent par un temps nuageux, mais avec une vue dégagée. Le brouillard s’invite au retour, et nous échappons de peu à la pluie en buvant un verre à l’arrivée ! Le taxi revient nous chercher à l’heure, nous sommes contents de l’organisation.
Camille et les enfants re-font un feu de cheminée pour le plaisir de toute la famille. Et nous re-mangeons à l’hôtel : canelazo, pièce de bœuf à la sauce au poivre crémeuse, patate au four ; pâtes carbonara et salade de crudités. Encore un excellent repas.
Une excellente journée qui nous a reboostés !
Le lendemain, nous sommes censés faire une journée tranquille. Cela s’avère difficile en Equateur… Les enfants font de l’école avant que nous partions en taxi pour le Parque del Condor. Arrivés là-bas (et le taxi reparti), nous découvrons que le spectacle des oiseaux de 11h30 est annulé et que le seul spectacle est à 15h30. Nous décidons d’aller à pied à la cacade de Peguche (le plan initial était d’y aller en taxi après le spectacle) La dame du parc nous dit 25-30min, tout droit par là. On a mis plus d’une heure avec plein d’embranchements, et sans que le chemin soit sur maps.me ou google maps. Alix est ravi, c’est un chemin « cross-cross ».
Nous trouvons enfin le chemin officiel (secondaire) de la cascade. C’est très joli le long du ruisseau, et la cascade est impressionnante en terme de débit ! Nous revenons par le chemin officiel (le vrai) sur une ancienne voie inca, très mignon.
Il est 12h, trop tôt pour retourner au parque del condor. Il n’y a pas de taxi sur le parking de la cascade…. Mais la chance nous sourit ! Un bus arrive dans la minute et il va à Otavalo !! Pour 90 cents, nous voilà de retour au centre-ville. Nous déjeunons dans un des nombreux snacks de la station de bus (poulet, frites, purée grillée, riz, petits bouts de bœuf, crudités pour 3 dollars)
Puis nous retournons au marché artisanal pour faire quelques emplettes de souvenirs.


Nous retournons au Parque del Condor. Le parc ne recueille que des oiseaux qui ont été sauvés par les humains. Il est relativement petit, mais possède de belles espèces de rapaces (faucons, aigles, hiboux, et bien sûr des condors) Nous attendons avec impatience le spectacle de vol. Nous serons déçus : seulement 5 oiseaux seront montrés en 45 min, et seuls 2 d’entre eux voleront réellement. Effet covid ?…
Le soir, nous sommes heureux de retrouver notre nouveau rituel : feu de cheminée, canelazo et pop-corn au restaurant en faisant une partie de carte en attendant les plats !
Le vendredi 4 novembre, c’est reparti pour un aller en taxi pour randonner à la laguna de Mojanda. Le site est sauvage et désert. Nous nous lançons à l’assaut du sommet Fuya Fuya. 4,5km, 600m de dénivelé. Un peu raide, mais facile, me direz-vous, sauf que l’on monte à 4270m d’altitude ! Nous sommes très fiers des enfants, qui ont fait cette randonnée sans problème, et même avec beaucoup de plaisir 😊 Il faut dire que la vue sur la lagune est absolument splendide, que le challenge les motive et que la descente en glissade dans la boue les amuse plus que tout. « Meilleure rando de tous les temps ! » dit Alix.
Le taxi nous fait une petite frayeur avec 25 min de retard, mais le timing est parfait, car ça nous a laissé le temps de déjeuner !
Nous sommes de retour tôt à l’hébergement, cela nous permet de nous poser. Nous prenons un bon goûter et les enfants font une bonne séance d’école avant un dernier rituel feu de cheminée, jeu de cartes et restaurant.
On a adoré Otavalo, ses paysages et les bons moment passés à l’hébergement! Demain, on part pour Chugchilan, et ce n’est pas la porte à côté ! A bientôt 😉
En voyant ces paysages et vos mines réjouies,
on se dit que vous avez trouvé tout ce que
vous aimez.
Belles photos ! beau POST !
Profitez bien !
Hola la familia ! Wha ça à l’air trop bien Otavalo ! ça me donne plus envie que quito en tout cas ! 😉 j’espère que personne n’a été malade de l’altitude 🙂
besos à todos !
Si j’ai bien compris vous êtes au pays des volcans ?
Superbes photos, notamment de fleurs. Bisous MMad