Quito, la capitale équatorienne

Nous avons 1h30 de bateau, 2h de van, puis 7h de bus et 40min de taxi avant d’arriver à notre hébergement à Quito. Ouf, on est content d’arriver !

Notre appartement est très sympa. 3 chambres, salon, cuisine, bien situé dans le centre historique, un petit peu frais, mais ce sera parfait pour Noël et 9 nuits sur place ! La vue sur l’église Santa Barbara n’est pas mal du tout !

C’est notre pause fêtes de fin d’année avant de finir par les Galapagos, on a prévu de… ne pas faire grand-chose 😊

Quito a un centre-ville historique classé au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1978. La place de l’Indépendance (Plaza de la Independencia, également connue sous le nom de Plaza Grande) est le centre municipal de la ville de Quito. Encerclée par de nombreux édifices historiques tels que la cathédrale métropolitaine de Quito, le Palais de Carondelet (le palais présidentiel), le Palais municipal et le Palais de l’Évêché, elle est fleurie et très jolie.

Les rues adjacentes sont typiques, de couleurs pastels avec de beaux balcons en fer forgé.

L’église de la Compagnie de Jésus, très ouvragée :

Nous avons visité la Basilique Del Voto Nacional. Selon wiki, car un peu de culture ne fait pas de mal, c’est l’église catholique la plus vaste de l’Équateur, le plus vaste édifice néogothique d’Amérique latine et ses tours sont les plus hautes structures de Quito. Elle a été construite à partir de 1892 et consacrée en 1988 mais reste techniquement inachevée. L’architecte est le français Émile Carlier qui s’est inspiré de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Elle sert de panthéon national aux chefs d’État équatoriens. Nous l’avons trouvé impressionnante, et la vue de ses tours court sur tout Quito.

Le 24 décembre au matin, Camille fait une petite sortie vers le téléphérique pour garder la forme. 800m de D+/- pour atteindre 4000m. Trop facile 😉 De là-haut, il y a une belle vue sur Quito et jusqu’au Cotopaxi.

Pour Noël, nous préparons de petites décorations. Vous pouvez trouver des photos dans l’article d’Alix !

Le menu du dîner est choisi par les enfants. Ce sera apéro avec petites galettes salées, toasts au pâté, tomates et coca, puis croque-monsieur ou croque-madame, et en dessert fraises, glace à la vanille, chantilly et chocolat chaud. Tout le monde est ravi de ce repas !

Les enfants reçoivent chacun un jeu de Switch : Just Dance 2021 pour Auriane et Luigi’s Mansion 3 pour Alix. On joue bien !

Le parc El Ejido n’est pas très loin de chez nous (en Uber…) et nous permet de nous dégourdir les jambes au milieu d’arbres centenaires et de prendre un goûter, même le 25 décembre 😊

Nous visitons le jardin botanique de Quito, qui est très agréable. Allez voir l’article d’Auriane pour en savoir plus !

Nous voulions monter à 4000m avec le téléphérique, mais le temps nous en dissuade le samedi. Le dimanche, nous tentons notre chance pour apprendre que le téléphérique est fermé jusqu’au 4 janvier. On monte une partie à pied pour prendre l’air et profiter de la vue sur Quito (presque 5km, 300m D+/- jusqu’à 3300m)

D’autres contre-temps s’enchaînent :

– le musée de la ville ne se visite qu’avec un guide. On arrive à 14h20, il y a une visite à 15h, on hésite, on patiente dehors et quand on revient acheter nos billets, on nous dit qu’il y a un groupe qui a pris des billets avant nous et que la prochaine visite est dans… 3 jours ! On revient 3 jours plus tard, le musée est fermé. La visite ne sera pas pour ce voyage !

– le couvent San Francisco ouvre soi-disant à 15h, on patiente, on nous dit ensuite 17h30 ?! On le visitera le lendemain…

– la carte du menu des restaurants nous appâte et en fait… ils ont 2 plats sur 10 de disponibles… Exemples : une pizzeria où ils n’avaient qu’une margherita et comme ingrédients additionnels de l’artichaut, de la burrata et de la tomate séchée (c’était bon quand-même…) ou un café-bar avec au moins 8 desserts à la carte et qui finalement servait du cake au chocolat ou de la glace vanille ou mûre…

Bref, rien de grave évidemment, mais c’est assez usant et frustrant…

Notre persévérance pour visiter l’église et le couvent San Francisco est payante. La visite est très intéressante. L’ensemble religieux a été construit à la fondation de Quito, au XVIè siècle.

La visite commence par une petite exposition temporaire de crèches de Noël.

Puis la guide nous présente de belles œuvres d’art anciennes liées aux moines Franciscains. Saint François est très souvent représenté avec un crâne, car il n’avait pas peur de la mort, et avec son cordon aux 3 noeuds représentants la pauvreté, l’obédience et la chasteté. La Vierge Marie est particulièrement présente dans la religion catholique équatorienne, elle veille d’ailleurs sur la ville du haut de la colline du Panecillo. Dans les œuvres d’art du couvent, elle est souvent représentée de la même manière, en tant que la Vierge de l’Apocalypse, avec une couronne à 12 étoiles (comme les 12 apôtres) sur la tête, et un serpent ou un dragon à ses pieds qui incarne le mal et qu’elle maîtrise et écrase.

Le patio du couvent est très beau. Il y a au centre une fontaine orientée est-ouest. Vers l’est et le lever du jour, il y a une sculpture de la naissance de Jésus. Vers l’ouest et le coucher du soleil, on trouve une sculpture de la crucifixion.

Les perroquets apprivoisés font le bonheur d’Auriane et d’Alix. Ils parlent même un peu.

Nous visitons également l’intérieur de l’église. Le fond de l’église est la seule partie qui est originelle, car les tremblements de terre ont eu raison du reste du bâtiments. Le plafond est en bois, sans clous, ni colle, les pièces ne tenant que par emboîtement. Des gravures de Franciscains sont alignées, elles indiquent comment ils sont morts. Par exemple, ceux qui se tiennent le ventre sont morts empoisonnés. La principale partie de l’église est de style baroque, ornementée de statues colorées et dorée de toutes parts.

Et nous finissons par la très belle vue d’une des 2 tours.

Camille fait une très grosse sortie le 29 décembre : 19km, 1700m D+/-. Encore une fois sur le chemin du téléphérique, mais il monte jusqu’au sommet Cumbre Ruco Pichincha à 4696m ! New lapse record !! Et en solitaire s’il-vous-plaît 😊  Il est ravi de sa sortie, assez simple d’un point de vue logistique, et à la hauteur en terme de défonce physique ! 😉

Petit resto italien derrière l’église Santa Barbara :

Nous nous promenons dans le quartier de la Floresta, le quartier culturel où on trouve le plus de street art.

Le dernier jour, nous sommes allés voir la Virgen de El Panecillo de plus près. Construite à partir de 1955, elle veille sur Quito depuis 1975 ; 124 000 kgs, 30m de haut juste pour la statue, la plus grande statue en aluminium au monde.

Quito nous a permis de faire un break, un peu de culture et de civilisation entre l’Amazonie et les Galápagos. Ce n’est pas un coup de cœur pour nous, malgré le record d’altitude de Camille, mais on repart en pleine forme pour la suite !

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