Nouvelle-Calédonie : nos débuts à Nouméa et dans le Grand Sud

8 août

Après un vol de 3h sans encombre, et une petite heure de décalage horaire, nous atterrissons à l’aéroport de Nouméa à 16h. Il fait frais ! (peut-être 17 ou 18 degrés, impression fraîche) Nous allons récupérer notre voiture de location. Et là, ça se complique. C’est le propriétaire du gîte qu’on loue qui a fait la réservation pour nous, l’agence ne nous retrouve pas, on passe quelques coups de fil, le propriétaire ne se rappelle pas, on laisse tomber, on demande à louer une voiture en direct, l’agence nous propose une 108, moins chère que la location initiale qui était une 2008, mais évidemment plus petite ou une voiture plus grosse plus chère. C’est parti pour la 108 ! Entre-temps, le propriétaire a rappelé l’agence du centre-ville qu’il avait appelé pour la réservation initiale, c’est l’agence qui a cafouillé, tout le monde se rappelle et nous, on attend… Au final, on part avec la 108 quand la nuit tombe. On n’a pas de forfait Internet (heureusement que maps.me se télécharge en amont….), on galère à trouver le gîte dans le noir, on se retrouve dans la rue du cimetière à sonner à une porte au hasard…. Ce n’est pas là, mais la dame nous indique le chemin (200m plus bas). Ouf, on est content d’arriver !

C’est la pause du voyage, 8 nuits au même endroit ! Un gite à Dumbéa, au nord de Nouméa, avec 2 chambres, une cuisine, une salle de bain, une terrasse et une piscine (sauf qu’avec les températures qui descendent à 13° la nuit, on n’en profitera pas).

9 août

Matinée corvées : Decathlon pour se rééquiper (un maillot de bain pour Auriane, des baskets pour Alix, des masques tubas pour tout le monde), puis un tour au Auchan pour faire des courses…

L’après-midi, on va enfin se promener tranquillement près du gîte, sur le sentier des Marmites, où on fera 7km, dont 3 passages à gué (ou pieds dans l’eau, selon les envies et les capacités de chacun) C’est assez ludique, mais on n’est pas encore au point : on finit tous les baskets plus ou moins trempées ^^

10 août

Camille va courir sur la route du barrage de Dumbea. 10km, 200m de dénivelé. Pas une forme exceptionnelle, pas un sentier de fou-fou, donc pas le meilleur run de l’année.

L’après-midi, on va découvrir la ville de Nouméa. On commence par le cœur de la ville, la place des Cocotiers (clin d’oeil aux collègues de Camille avec la photo de la mairie) et le petit musée de la ville.

Ensuite nous allons voir la cathédrale et brièvement le quartier latin, en passant devant le Chinatown de 50m. Nous ne sommes pas vraiment conquis par le centre-ville…

Nous poussons plus loin jusqu’aux baies qui bordent la ville : Baie des Citrons, Rocher à la Voile (jolie vue sur les 2 baies autour), Anse Vata (en travaux).

Nous pensions marcher sur la promenade Pierre Vernier, mais c’est en fait un sentier bétonné qui longe la route, parfait pour les joggeurs, mais qu’on voit aussi bien de la route… On finit par monter au belvédère du parc Ouen Toro et à marcher un petit peu sur ses sentiers. Très belle vue, en particulier sur la Baie de Sainte-Marie !

Petit coucou ensuite à Antoine et sa famille, des copains de longue date qui vivent en Calédonie, et avec lesquels on pourra faire quelques activités dans les prochains jours !

11 août

Aujourd’hui, grande journée de découverte au Parc de la Rivière Bleue en combiné kayak – VTT !

Après 1h30 de route avec beauuuucoup de virage, nous arrivons dans ce parc, caractérisé par son sol rouge très ferreux et les 2 rivières qui y coulent, la rivière Blanche et la rivière Bleue.

Le parcours de VTT commence au pont Pérignon, classé monument historique. La piste est en terre, large et facilement praticable. Les 5 premiers km sont au soleil, ce qui est agréable à cette époque de l’année, dans une végétation clairsemée. Nous avons un premier aperçu de la célèbre forêt noyée de Yaté.

La suite se fait en forêt humide. C’est très bien aménagé, il y a beaucoup de bancs, de tables de pique-nique et de jalons sur le parcours.

Nous nous arrêtons marcher sur le court sentier du grand Kauri. Il est très beau, bien qu’un peu plus petit que ceux vus en NZ : 40m de haut, 25m de diamètre pour le houppier. Les petits oiseaux au ventre jaune sont très familiers.

Nous avons de la chance, il y a un cagou au bord du chemin ! Comme le kiwi en NZ, le cagou est l’emblème de la Nouvelle-Calédonie. C’est un oiseau qui ne sait pas voler, et dont le cri ressemble à un aboiement de chien. Il n’y a que 1500 individus, dont 700 dans le parc de la Rivière Bleue. Il est carnivore, il mange des vers, des escargots, des petits lézards. Il crache un peu comme un chat quand il n’est pas content, et il vient défendre son territoire quand on gratte le sol devant lui. C’est comme ça qu’Auriane fait approcher le nôtre, qui n’a pas trop peur de nous et pose pour les photos.

On continue jusqu’au joli Pont Germain (même un peu plus loin pour Camille et Auriane), et l’on pique-nique. 2 cagous passent en courant sur la route. Ce sont des animaux territoriaux, l’un cherche probablement à chasser l’autre ! C’est drôle à voir 🙂 Et nous voyons encore un cagou sur le sentier des cagous!

On se dirige ensuite vers le point de départ du kayak. Nous allons pagayer 3km au milieu de la forêt noyée. Le parcours en kayak est plus long le reste de l’année, mais là, le barrage est fermé et l’eau est très basse. Les chênes-gommes ont été noyés à la création du barrage, et sont morts, mais comme ils sont imputrescibles, ils restent dressés au milieu de l’eau, créant des formes fantômatiques (la sortie kayak peut aussi se faire de nuit d’ailleurs)

Les 3 derniers km se finissent en vélo. Nous aurons fait 19km en velo (24km pour Camille et Auriane), 3km en kayak, 1km à pied dans des écosystèmes variés et originaux. Une très belle journée !