Australie-Centre : Uluru, Kata Tjuta et spectacles nocturnes

9 septembre

Pour aller dans le Centre Rouge, il va falloir être motivés, car le trajet se fait sur 2 jours, les vols étant rares et ne s’enchaînant pas correctement. Aujourd’hui, nous rendrons donc notre voiture à l’aéroport de la Whitsunday Coast à Proserpine. L’aéroport est très mignon, tout petit, le personnel super gentil (ils nous ont refait un petit sac à part pour les bagages en soute, pour qu’on ne jette pas les couverts pliables qu’on avait oublié dans nos bagages cabine….) et il y a un splendide aquarium au milieu de la salle principale qui fait office de salle de départ et d’arrivée (bizarre…)

Nous volons pour Brisbane avec JetStar, une des compagnies aériennes low cost locales. Pas de collation incluse, mais au moins, ils nous laissent passer sans sourciller avec nos 3kgs de dépassement de bagages 🙂

A Brisbane, nous essayons de retrouver la Kindle perdue à l’aller, mais il n’y a rien aux objets perdus… Un Uber nous emmène à notre hôtel proche de l’aéroport. Alix teste la piscine, pas terrible et froide, mais il est content d’avoir fait trempette.

Le soir, nous dînons au Gallopers Sport Club. Expérience assez typique ! Un bar restaurant avec des jeux de casinos, des jeux de sports et un musicien qui joue de la country. Les membres du club ont un prix sur les boissons et les repas. Une dame nous fait profiter de son statut de membre pour les boissons, quand on vous dit que les Australiens sont vraiment gentils… Ce sera notre dernière nuit dans le Queensland !

10 septembre

Lever à 3h50 pour le vol de 6h30 pour Ayers Rock ! 3h30 de vol où les enfants travaillent et où on aperçoit déjà Uluru, et c’est parti pour une semaine dans le Centre Rouge !!

On fait rapidement une première photo du rocher iconique du coin, et on va visiter le cultural center. Les photos sont interdites, des panneaux explicatifs (en partie en français !) expliquent le Tjukurpa des hommes et le tjukurpa des femmes, c’est-à-dire les lois qui régissent le peuple aborigène Anangu.

On part ensuite découvrir notre camping. Le bungalow est correct, et il y a plein d’oiseaux, en particulier de magnifique cacatoès rosalbins ! Camille et Alix testent la piscine, glaciale et voient un varan ! (pas de hoto)

Le coucher de soleil sur Uluru étant un incontournable, on va au point de vue suivre cela minute après minute.

Le soir, nous allons nous promener dans le Field of Lights, le champ de lumières, qui comprend 50 000 LED. Elles fonctionnent à l’énergie solaire et c’est assez féérique !

11 septembre

Il fait 9° le matin, et 25°C l’après-midi, avec un ressenti beaucoup plus chaud sous le soleil. Nous attaquons le sentier autour d’Uluru à 9h du matin pour ne pas trop souffrir de la chaleur. C’est parfait !

Uluru est un monolithe de 348m de haut, 9,4km de circonférence, il est vraiment imposant ! Il est sacré pour le peuple aborigène Anangu, et de nombreux endroits sont interdits de photographie en signe de respect.

Le bord sud-ouest comporte plusieurs grottes peu profondes qui permettaient aux aborigènes de se protéger, de faire la cuisine, de faire des rituels pour le passage à l’âge adulte. On fait le petit détour par la Kantju gorge, petit trou d’eau qui permettait aux aborigène de chasser les animaux qui viennent s’abreuver.

La végétation est beaucoup plus importante que ce qu’on imaginait, c’est le début du printemps ici et il y a des fleurs blanches, jaunes, violettes. Dès 10h30, il y a aussi les petites mouches qui viennent vous harceler. Beaucoup de randonneurs ont des filets sur la tête (nous allons vite acheter cela aussi!)

Nous aurons marché 11km sur terrain plat en moins de 3h. La balade était facile, le début avec les grottes et les arbres, vraiment sympa, le reste plus monotone, mais cela nous aura permis de nous imprégner du lieu.

Alix part à la chasse aux animaux dans le camping. Il prend en photos les belles colombines à huppe qui pullulent, ainsi que des lézards et des cacatoès blancs. Il voit aussi une sorte de lapin qui court. On pense que c’était un mala, le petit marsupial du coin.

Le soir, nous avions un spectacle sons et lumières, Wintjiru Wiru. Nous sommes arrivés au coucher du soleil sur une plateforme surplombant le bush, avec Uluru en fond. Un verre de vin et un plateau apéritif nous sont servis, puis, quand la nuit tombe, le spectacle commence. Un conte aborigène est raconté, pendant que des lasers s’animent au sol, et 1200 drones dessinent des formes d’animaux dans le ciel. Un chien-démon qui tourne sa gueule vers la terre des hommes est particulièrement réussi. Le cadre est assez incroyable, la soirée est une réussite!

12 septembre

Lever tôt pour aller randonner dans le massif des Kata Tjuta, aussi appelés monts Olgas à 50km d’Uluru. On aperçoit le lever de soleil avant de faire la route, avec un arrêt à un point de vue sur les monts.

Pour randonner nous avons choisi le plus grand circuit, 7,4km, 300m de dénivelé, noté difficile et interdit après 11h s’il fait plus de 36°.

A 8h, les températures sont encore clémentes, et le parcours nous enchante. Les monts rouges tranchent avec le bleu du ciel, et la végétation est très jolie, avec encore plus de fleurs que la veille.

Nous sommes seuls sur le début de la balade, et de grandes perruches bleues et vertes volent de branche en branche. Nous montons à un mini-col qui permet d’avoir un beau point de vue sur une vallée verte.

Gros coup de coeur familial pour cette balade!

Comme c’était finalement trop court, on décide d’aller pique-niquer à la gorge de Walpa toute proche (2,6km, 100m de dénivelé A/R). Sympa.

Après-midi tranquille au camping, avec petit goûter, un peu d’école, recherche d’animaux et petit run-run pour Auriane (25min) et Camille (55min).

Nous terminons le séjour à Uluru par une soirée d’astronomie avec un guide. Les enfants sont surpris d’apprendre que la lumière des étoiles que l’on voit n’a pas toujours le même « âge », puisque les étoiles sont tellement loin qu’il faut plusieurs années à leur lumière pour nous atteindre. Nous observons plusieurs constellations. Depuis notre voyage en 2020, nous avons une petite préférence pour le Scorpion, que l’on reconnaît vraiment facilement. Nous observons des clusters d’étoiles au télescope, puis Saturne avec ses anneaux !