Japon : vallée de Kamikochi et ville de Takayama

18 octobre

On complexifie encore un peu les trajets : aujourd’hui on prend 1 train et 3 bus !  On commence par un combiné train – bus qui nous amène en 2h à Kamikochi, où nous déposons nos valises pour pouvoir randonner. Il y a des casiers ou des salles pour déposer les bagages partout au Japon, c’est vraiment pratique !

Kamikochi est une vallée des Alpes Japonaises est très réputée pour ses paysages et ses randonnées. Nous allons au célèbre pont Kappabashi, puis le chemin file à travers la forêt jusqu’au pont Myojin. Il y a pas mal de monde…

Nous payons pour aller voir le sanctuaire shinto Hokata et l’étang de Myojin. Il est de toute beauté ! L’eau est cristalline et reflète les belles couleurs de la montagne automnale, et de petits ilots de roches et de verdure habillent l’étang.

Nous pique-niquons là-bas avant de revenir le long de la rivière Asuza, qui a de jolies teintes turquoises.

Les couleurs automnales sont plus éclatantes de ce côté de la rivière.

La vue sur la montagne enneigée est magnifique, et nous prenons un petit café – gâteau à la pomme – Gang of Four en terrasse pour en profiter un peu plus longtemps.

C’est là que les macaques se sont battus à quelques mètre du café ! La bande de macaques marchent ensuite le long de la rivière et nous les suivons un peu pour voir les adultes et les bébés.

Fin du trajet avec 2 bus, sans encombre, l’organisation des Japonais est vraiment agréable !

Nous dormons 2 nuits à Takayama dans un bel appartement spacieux. Et ce soir, Mac Donald japonais ! Le Big Mac et le Mac Chicken sont comme d’habitude, il y a aussi des hamburgers teryiaki ou à la sauce soja (plutôt bons)

19 octobre

Ce matin, nous allons visiter le village folklorique de Hida No Sato. Le trajet à pied de 2,5km n’est pas très intéressant.

Mais nous sommes récompensés à l’arrivée, car le village reconstitué est très joli. Au bord d’un petit étang empli de carpes, 30 maisons ont été reconstruites ici pour préserver le patrimoine architectural rural du Japon des années 1800. Les couleurs d’automne sont là encore splendides.

Les maisons ont souvent un toit végétalisé très pentu, pour empêcher la neige de s’accumuler. Une cloche peut être sonnée, après s’être incliné, et donne la possibilité de faire un voeu.

A l’intérieur des maisons, il fait très frais. Un âtre semi-enterré les réchauffait et permettait de faire la cuisine. La fumée permet de conserver le bois en éloignant les insectes et en conservant un taux d’humidité adapté. Les poutres épaisses et leur agencement ont permis que les maisons résistent aux nombreux tremblements de terre.

Il y a des jeux d’antan, comme des petites toupies ou des échasses japonaises. Deux gentils papys japonais montrent à Alix comment ils y jouaient, très sympathique. Et quelques habits de paysans, ainsi que des ombrelles pour s’amuser et faire des photos.

Pour le déjeuner, nous goûtons le bœuf de Hida, presqu’aussi renommé que le bœuf de Kobé. C’est une viande de boeuf grasse et goûteuse qui ne plaît qu’au palais de Camille.

Nous enchaînons les découvertes gustatives en allant dans une pâtisserie traditionnelle japonaise. Je prends le plus traditionnel : un thé matcha (fait à base de poudre de thé vert, très amer) avec un wagashi (une bouchée à base de sucre, en cette saison un peu comme un marron glacé). Camille prend une dorayaki (pancake moelleux) avec de la crème de marron, de la crème chantilly épaisse et une boule de glace à la vanille, délicieux. Et Auriane un Mont-Blanc de Takayama : crème de marron surmontant 3 dômes (crème chantilly, mousse au cassis, mousse à la noisette très peu sucrée), le tout agrémenté de meringue. Une tuerie selon Camille !

Pour digérer tout cela, nous allons nous balader dans le centre-ville de l’époque féodale de Takayama, plusieurs rues de maisons en bois, avec de petits magasins d’artisanat, de souvenirs et de restauration.

Nous visitons la maison Kusakabe, site historique national qui abrite une petite exposition d’art moderne (très spécial). C’est une des plus vieilles maisons de riches marchands de Takayama, nous avons plutôt pris des photos des objets anciens, ainsi que du tabouret papillon du XXè siècle, exposé également au Louvre et au MoMA!

Nous dînons à l’appartement de plats tout faits achetés au FamilyMart d’en face (chaîne de supermarchés que l’on trouve partout)

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