Le dimanche 10 janvier, nous prenons un vol pour la dernière île des Galapagos que nous allons visiter : San Cristobal. C’est la capitale administrative des Galapagos, mais elle est moins habitée que Santa Cruz. Le vol nous évite 5h de ferry avec 5h d’escale à Santa Cruz, et il nous permet de survoler les îles, c’est plutôt joli. L’avion est minuscule, c’est un 10 places ! (en comptant le pilote !) Et les aéroports sont aussi petits que dans les Tuamotus ^^
Notre chambre à l’hostal Romy est très agréable, spacieuse, lumineuse, avec une table, 4 chaises, un frigo et même de la vaisselle. Youhou !
Nous partons à la découverte du front de mer. Les otaries paraissent plus nombreuses que les humains. Ce n’est qu’une impression, car nous apprendrons plus tard qu’elles sont 4000 sur l’île alors qu’il y a 8000 habitants 😀 Le quartier est plutôt mignon.
Le lundi 11 janvier, nous allons récupérer le matériel de snorkeling chez Aline, la Française qui nous a organisé l’excursion du lendemain. Masques, tubas, palmes et combi de plongée, on peut tout garder pendant 5 jours, ça nous arrange bien ! Ensuite nous nous dirigeons vers le Centre d’interprétation de l’île. Il est très intéressant, donnant des explications un peu plus détaillées sur les phénomènes de points chauds et de subduction, de colonisation des îles par la faune et la flore, des courants d’eau chauds et froids qui régule l’île, et bien sûr sur la théorie de l’évolution.
Maquette du Beagle et de Darwin
sur le front de merCarte des îles Le point chaud
et la plaque continentale qui se déplaceColonisation par la faune et la flore Les différents étages de la végétation Les variétés de pinsons Les courants L’arrivée des hommes en bateau Le voyage de Darwin d’île en île L’urbanisation des îles depuis environ 50 ans
Après un almuerzo sur la plage de Mann, nous prenons un petit sentier pavé pour aller dans la « piscine naturelle » de Tijeretas faire du snorkeling. Le matériel prêté est top. La « piscine » est agitée et froide. Nous y allons 2 par 2, Auriane n’a pas envie. C’est dommage, car il y a 5 ou 6 tortues qui broutent en profondeur à quelques mètres du bord ! 😊
Ensuite, nous marchons jusqu’à la plage de la Punta Carola. C’est une jolie plage de sable blanc, avec pas mal de vagues. Il y a une colonie d’otaries, avec un mâle qui fait ses tours de garde dans l’eau le long de la plage. C’est un peu pénible, car c’est le seul individu qui peut être agressif, il faut le surveiller. Quelques surfeurs profitent des vagues, et une famille joue un peu plus loin, mais nous sommes plutôt tranquilles, et les enfants profitent de l’océan.
Nous reprenons le sentier à pied. Nous avons marché au moins 6km et nous sommes bien chargés, le taxi est le bienvenu pour rentrer !
Le mardi 12 janvier, nous partons faire notre dernière excursion en bateau pour ce voyage, l’excursion à Leon Dormido. Le bateau est confortable et puissant, l’équipage est presque aussi nombreux que nous : le capitaine, un marin, un guide de snorkeling juste pour nous, et un guide de plongée pour l’unique plongeur franco-argentin qui nous accompagne. Après 45min de bateau, nous arrivons à une formation volcanique appelée la cathédrale. Nous y entrons en bateau, c’est impressionnant.
Ensuite, nous passons 1h30 sur la plage de Cerro Brujo. Elle est magnifique, sable blanc, eau bleue turquoise et nous sommes seuls avec le guide et le Franco-argentin, royal ! Les enfants jouent dans le sable, nous profitons du paysage et le guide me parle des otaries.
Ensuite, nous avons 10min de bateau pour aller faire du snorkeling à Leon Dormido. C’est une grosse formation rocheuse, qu’on voyait déjà de l’avion. Il y a une fissure au milieu, et une faune importante sur l’à-pic autour du rocher et dans la fissure. Les animaux s’y reposent à l’abri des courants marins, et le long des murs, il y a des algues et des coraux qui abritent de nombreuses espèces. Nous sommes vraiment impressionnés par la quantité d’animaux qu’on y voit : des énormes bancs de sardines, des bancs de poissons gringo (nommés comme cela à cause de leur dos rouge, comme les gringos qui arrivent aux Galapagos sans se protéger du soleil !), des poissons perroquets, de gros poissons-anges à bande blanche, des sergents-majors à queues jaunes, beaucoup de tortues, quelques requins à pointes blanches qui passent sous nous, et même des raies dorées (golden rays). Nous n’aurons par contre pas la chance de voir les requins marteaux qui dorment habituellement ici. Nous avons adoré cette sortie et l’adrénaline que procure la profondeur, les requins et les bancs d’innombrables poissons
En fin d’après-midi, nous allons boire un verre avec Aline et son fils de 6 ans. Très sympa !
Le mercredi 13 janvier, nous prenons un taxi pour nous emmener de site en site dans la matinée. Nous commençons par la Galapaguera, le centre d’élevage de tortues terrestres géantes de San Cristobal. Très agréable promenade au milieu de ces géantes, qui savent se battre pour une bonne feuille bien verte !
Ensuite nous allons à la plage de Puerto Chino. Nous sommes seuls avec un couple. Les vagues secouent bien et nous nous amusons dans les rouleaux. Plus dur pour le snorkeling, j’ai seulement vu 2 raies pastenagues, et une otarie est passée entre les enfants.
Nous finissons par la lagune de Junco, la seule lagune d’eau douce de l’île, où les frégates viennent se rincer de l’eau de mer.
L’après-midi sera consacrée à l’école, et aux aires de jeux du port, avec un petit goûter brownies qui fait plaisir.
Pour notre dernier jour, nous allons en taxi à la plage de la Loberia. Un sentier longe la plage et va jusqu’à une falaise où nous observons les oiseaux : fous à pattes bleues, petrels et paille-en-queue.
Nous allons ensuite nous baigner. La crique est très calme et la faune encore une fois exceptionnelle ! Au moins une dizaine de tortues marines, des poissons-perroquets à bandes bleues (orange et beige en phase initial, bleu en phase terminale), des otaries qui viennent nous voir (mais qui nous font un peu peur ^^)
L’après-midi est à nouveau consacrée à l’école et à l’achat de derniers petits souvenirs. Après une dernière aire de jeux qui a failli mal finir (chute d’Alix par-dessus le tape-fesses avec belle enflure de la lèvres et application de glace au resto), nous dînons au sushi-bar.
San Cristobal, l’île aux otaries, nous a agréablement surpris, et a été une dernière île pleine de découvertes.