Nouvelle-Zélande : cheval, artisanat maori et fumerolles

4 août

Jour tant attendu par Auriane : 2h de balade à cheval pour elle, au-dessus du lac Okareka ! Elle part, seule française, avec les monitrices Lucy et Holly, et 2 autres cavaliers neozelandais. Les montées sont un peu abruptes, les paysages très jolis. Auriane a adoré, et a pu trotter un peu. Elle s’en veut juste un peu, car elle aurait pu galoper, mais n’a pas osé le demander franchement.

Pendant ce temps, nous nous promenons au bord du lac avec Alix (et l’incontournable ballon).

A midi, nous craquons pour un restaurant italien. Fettucine crémeuses, boulettes d’agneau (on est en NZ quand-même) et tiramisu, miam. La vie est beaucoup moins chère ici qu’aux USA, et on peut se faire plaisir sans compter autant.

L’après-midi, nous faisons la visite du site Te Puia. Un tour guidé qui nous emmène dans plusieurs univers distincts :

– la visite d’une école nationale d’artisanat maori, qui permet de transmettre les traditions de sculptures sur bois, sur pierre (jade en particulier), sur os et de tissage.

– un centre de préservation des kiwis, où ils ont actuellement 2 kiwis. Ils ont inversé le jour et la nuit pour que les visiteurs puissent voir les kiwis actifs. Raté : un est caché, et l’autre dort ^^

– un site geothermal, avec le beau geyser Pohutu, qui souffle quasiment en continu, c’est le plus grand de l’hémisphère sud.

On finit cette bonne journée par un magnifique coucher de soleil dans le quartier traditionnel maori (encore habité actuellement, avec les fours géothermaux dans les cours des maisons!) et par une soirée crêpes à l’hôtel.

5 août

Camille va courir 7km, 400m de dénivelé sur une petite colline boisée proche de l’hôtel. Pendant ce temps, Alix travaille son français.

La visite de ce matin nous amène dans la vallée de Waimangu. Un chemin longe les cratères formés lors de l’éruption du volcan Tarawera en 1886. Le lac Frying Pan (« la poêle à frire ») est le plus grand lac chaud du monde, il fume et glougloute. Le ruisseau qui en déborde est chaud lui aussi, et bordé de fumerolles. Les cygnes noirs semblent se plaire au chaud ! Promenade très agréable, et comme d’habitude en Nouvelle-Zélande, nous sommes quasiment seuls 🙂

Au bout du chemin de 4km, un bateau nous emmène faire le tour du lac Rotomahana (roto = lac, mahana = chaud en maori) en 45 min. Au fond il y a un petit cratère noyé, avec des parois à 50m de haut. Les falaises le long du retour fument et ont des petits geysers.

L’excursion est bien organisée, avec une navette qui nous ramène à l’accueil à la fin. Une petite boisson avec un jeu de cartes pour bien finir.

Sur la route de retour, de belles collines verdoyantes. Et à Rotorua, un beau bâtiment officiel dans les jardins du gouvernement.

Le soir, nous allons visiter Te Pa Tu, « le village qui résiste », re-nommé suite au covid. La tribu maorie qui gère l’endroit a pour ambition de faire connaître et de transmettre leur culture. Nous sommes accueillis par une cérémonie du feu, qui doit nous purifier, nous permettre de penser à nos disparus en les faisant aller parmi les étoiles et nous débarrasser de toutes les mauvaises choses comme la tristesse et la colère (pas de photo, c’est une cérémonie sacrée)

Puis il y a des ateliers en nous goûtons un petit canapé pendant qu’on nous explique un aspect de la culture. Nous avons fait les explications sur les tatouages : par exemple les Maoris se faisaient tatouer leurs forces sur le corps, et les hommes se faisaient tatouer les jambes au moment où ils devenaient père, pour partager la souffrance de leur compagne pendant l’accouchement. Nous avons aussi fait l’atelier tissage, pour apprendre à enlever la couche extérieure du lin avec une grosse coquille de moule pour faire apparaître les fibres.

Ensuite nous entrons dans la grande case commune pour un spectacle des différentes danses d’accueil et de hakas (danses guerrières) des différentes tribus de NZ.

A la fin, tous les hommes de la salle montent sur scène pour apprendre un haka. La meilleure partie de la soirée bien sûr ! Alix se fait photographier avec tous les guerriers.

Enfin nous goûtons un repas de fête, cuisine fusion entre les ingrédients originels des maoris et la cuisine moderne en 9 plats.

Une bien belle soirée !